La gratitude, l'Amour, rester serein...
La gratitude, l'Amour, rester serein et confiant face au chaos du monde, et un peu de poésie !
Auteur du post : Chris
La gratitude envers la Lumière est un puissant moteur d'évolution. Voir ce que l'on a plutôt que ce que l'on n'a pas est une vision positive de l'existence qui génère une satisfaction intérieure certaine. Jésus parcourait la Galilée en étant dépouillé de tout. Il est également né dans une étable et non dans un palais.
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Son Royaume n'était pas de ce monde, et le lieu de sa naissance est un hymne à l'humilité et à la simplicité, et, il faut bien le dire, un message pour la « bourgeoisie pharisienne » de l'époque. Bien entendu, son grand avantage est qu'il portait la Parole transcendante du Père, et son intériorité était submergée par la Lumière de Dieu. Dans ce
cadre, nul autre besoin que la nourriture spirituelle qui l'animait.
Bien entendu, vivre avec un minimum de confort est toujours profitable à son bien-être intérieur, mais Jésus a démontré qu'une âme totalement nourrie par l'Amour de Dieu peut s'affranchir d'une accumulation de matière inutile. D'ailleurs, les gens les plus malheureux et angoissés, sont souvent les personnes qui ont beaucoup à perdre, matériellement
parlant bien entendu.
Une personne qui est fortunée sans être profondément équilibrée courre bien souvent à sa perte intérieure. Son âme se perd dans les plaisirs futiles des sens, de l'existentialisme, de la suffisance et de de tous les artifices.
Car dans la matière, il n'y a pas grand-chose d'autre que le vide qui nous contemple, alors que dans l'Amour immatériel que nous portent nos amis sincères, nos proches, notre compagne ou compagnon, la Nature vibrante qui nous offre tous ses parfums et ses paysages variés et magnifiques, dans tout cela il y a l'Essence même de la Vie, c'est-à-dire
l'énergie du Divin qui nous remplit et nous procure une réelle satisfaction.
L'Amour de Dieu pour ses enfants, et ce même Amour que l'on retrouve chez les êtres qui le cultivent, le partagent et l'offrent, est la seule chose qui nous rassasie réellement, et nous portent sur les cimes pures et parfaites de nos cœurs heureux. Le reste, c'est-à-dire tout ce qui n'est pas la douce chaleur de cet Amour, n'est que support d'expérience
auquel il ne faut pas accorder d'attachement excessif. Toute la matière est périssable et aussi éphémère que les dunes de sable qui changent d'apparence lorsque le vent danse, se replie et se déplie gracieusement au rythme de ses caprices.
La Vie qui palpite en chacun doit être cherchée en premier avant toute autre quête, surtout celle illusoire d'amasser. L'impérissable seul demeurera, le reste sera balayé comme un fétu de paille sans autre ménagement. L'attention actuelle de l'humanité portée sur l'extérieur est sa perte. Il n'y a aucun Salut à cultiver l'égoïsme, la violence, la
superficialité, l'apparence extérieure futile et périssable. Il n'y a rien en cela qui vous libérera des chaînes de la roue des réincorporations. Vous serez enchaînés à revenir encore et encore tant que vous ne serez pas le digne Fils de Dieu, ou la digne fille de Dieu, vous améliorant sans cesse, sans pression mais avec une persévérance tranquille. L'expression de chacun devrait être l'Amour, la bienveillance, la bonté, la patience, la compassion, et cela sans naïveté bien entendu. Cela s'acquière progressivement,
mais sûrement, pour ceux et celles qui respirent la Lumière comme étant la Nature Suprême de leurs vies.
Méditez calmement chaque jour sur la Lumière de Dieu, sur la Lumière de votre Présence divine qui fait battre votre cœur. Méditez sur l'Amour de Dieu, soyez reconnaissant, même si les épreuves parfois vous accablent mais vous font grandir. Restez calmes, restez maître de vous-même autant que possible en toute circonstance. Soyez bons et souples
avec chacun, quelles que soient les attitudes des uns et des autres. Ce n'est jamais une faiblesse d'être bon, c'est une force intérieure acquise remarquable. Et surtout cela est le signe d'un affranchissement des remous illusoires des personnes qui composent ce monde et des situations qui les accompagnent. Vous êtes sur la berge et vous observez sans implication la discorde qui se déverse devant vous, un fleuve mugissant d'attitudes et de pensées discordantes qui ne vous touchent plus, car vous êtes dans le
Cœur de votre Divine Présence.
Le sage observe, toujours de loin ce qui ne lui ressemble pas. Il ne s'implique jamais dans les émotions discordantes des uns et des autres, car seule la Paix règne en son cœur. Soyez ce sage, toujours davantage, qui comprend que l'incarnation terrestre n'est qu'une futile mise en scène, une matrice que l'égo de chacun a construit pendant des siècles
pour finalement… vivre des expériences douloureuses. Car tout ce qui est une construction égotique ne provoque que souffrance.
Certains diraient que l'ego est une composante essentielle de l'évolution de chacun, mais en vérité ce n'est qu'une construction qui, au fil des millénaires, n'a provoqué que le chaos qui règne aujourd'hui en ce monde. Seule la partie de nous-même, éternelle et magnifique, la Lumière qui anime notre Coeur, est la composante essentielle qui apporte
équilibre et bien-être.
Le monde aujourd'hui part dans une spirale auto-destructrice, la cause étant celle de toutes les inégalités, et la résultante du manque de reliance avec le Divin qui seul apporte la Paix. Si vous souhaitez réellement grandir dans la Lumière de votre cœur, oubliez autant que possible tous les médias qui vous abreuvent de catastrophes. Beaucoup pensent
qu'il est utile de rester informé, mais aujourd'hui les informations sont pour la plupart si désastreuses qu'elles vous relient et vous absorbent dans leurs basses vibrations. Si vous souhaitez que le monde change, changez vous-même, focalisez votre attention sur la beauté, la Lumière, la Flamme immuable de votre Cœur, et alors vous participerez réellement au changement de ce monde, tout en étant confortable intérieurement.
Bien entendu que certaines informations, en dehors de la plupart des médias traditionnels, sont utiles à certaines personnes pour changer leur façon de vivre, d'un point de vue comportemental, alimentaire ou social, mais une fois cela conscientisé, passez à autre chose. Concentrez-vous sur la Lumière de Dieu qui vous anime, et vous verrez, qu'avec
un peu d'entraînement, vous passerez au milieu de la tempête sans perdre votre équilibre.
Je souhaitais maintenant vous citer trois petites histoires de sages que j'ai écrites il y a quelques années dans l'un de mes ouvrages : « Les Clés de ta Libération – Tome 1 » :
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Le vieillard et l'étoile filante :
Assis sur une dune un soir de pleine lune, le sage contemplait les étoiles. De ce voile paré de mille diamants étincelants, jailli soudainement une étoile filante.
Un vieil homme, marchant péniblement, et ayant vu le spectacle, vint s'asseoir à côté du maître, et lui tint ces propos : « Grand sage, les années m'ont brisées, et cette vieille carcasse ressemble à cette étoile qui s'est désagrégée. Je sens pour moi le signe de la fin. Toi qui parcoure les sentiers de la vie, peux-tu m'enseigner sur
ce terrible présage ? »
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Le sage lui répondit :
« Noble ami, où vois-tu la fin et le terrible présage ? Si les années de ta vie ont été au service d'autrui, pourquoi trembles-tu ?
« Si ton cœur a vibré à l'unisson des moissons, et tes yeux ont pleurés au chant des ruisseaux, si tes oreilles s'émerveillent du bruissement de la brise, et tes mains remercient la terre, le corps de ta Mère, que peut-il t'arriver que mille bénédictions au commencement du printemps de ta vie !
« Si tu es aujourd'hui enrichi des vertus de ton Dieu, l'inconnu sera pour toi une mélodie infinie ! »
L'argent du passant :
Un passant traversait un pauvre village que bordait un fleuve mugissant. Plusieurs mendiants implorants vinrent vers lui et lui quémandèrent quelque argent. Le voyageur paraissait répugné de voir ses gens déguenillés s'accrocher à ses vêtements frénétiquement. D'un geste brusque et dédaigneux, il repoussa violemment les malheureux.
Dessous le seul arbre du village, le sage, assis sous l'ombre des branchages, observait la scène et son langage.
Un pauvre, rampant, accrocha la bourse du passant qui se déchira, et tombèrent les pièces d'argents dans un joli tintement !
Les mendiants se jetèrent sur les pièces, mais le voyageur excédé, de sa canne, frappa sauvagement.
Le maître s'était déplacé, et à quelques mètres de la bagarre, tint ce langage au furieux voyageur :
« Mon ami de la route, es-tu raisonnable ou déraisonnable ? Le soleil sur ses chemins poussiéreux a-t-il asséché la fontaine de ton cœur ?
« Si ces pauvres mendiants sont un peu insistants, s'ils s'arment de leurs larmes pour quémander quelque argent, ne serait-ce ainsi point la vie qui veut t'enrichir de plus de noblesse, en te donnant le moyen par un simple geste d'acquérir la vertu de la vraie richesse ?
« Le flot incessant du fleuve de la vie caresse la berge de nos coeurs engloutis, afin qu'ils ressuscitent à nouveau dans le berceau fleuri du cadeau qu'est la vie.
« Si ton cœur endurci embrume à ce point ton esprit, prisonnier tu seras alors pour un temps infini, mais si tu laisses l'existence planter en toi ses semences, assurément un jour coulera en toi la fontaine de jouvence. »
La grande perte :
Un homme affligé, que nulle pitié n'avait épargné, pleurait la fermeture de son petit commerce.
Il interpella le sage qui passait près de lui :
« Ô toi, homme de Dieu, apprends-moi à marcher sur ces chemins sans saigner des pieds, et regarder le soleil et l'embrasser sans me brûler, car aujourd'hui, je suis un vagabond, et me voilà maintenant à l'abandon. »
Et le maître lui répondit :
« Si tu as marché avec pour guide la main de ton Père, tes pieds seront indemnes. Et si tu chantais les louanges du Créateur pour les quelques pièces d'un peu de bonheur, alors le soleil sera une tendre caresse et la brise une douce ivresse.
« Mais si ta seule foi provenait des quelques bénéfices que tu retirais de ton commerce, alors tourne en urgence ton regard vers le ciel de ton cœur, car la vie souhaite affermir ta foi par de plus grandes valeurs. »
Et l'homme se fâcha :
« Et comment puis-je faire, moi qui ai des enfants et une femme à nourrir ? Je me sens déjà mourir, aussi, je préfère te taire ma réponse, car la tienne n'a pas de sens pour moi, car ce n'est point tes vertus qui donnent à l'homme son pain quotidien ! »
Le sage lui dit :
« Je te le dis en toute vérité, te voilà à la croisée de deux chemins : celui qui descend t'élèvera, car sa pente est raide, il te réserve de dures expériences, mais le sentier remonte sainement. Mais celui qui monte te fera périr, car si tu essaies de regagner en ce monde tes anciennes valeurs, tu sombreras dans le malheur. Même si toutes les expériences
doivent te faire comprendre le langage du vrai bonheur, certaines en abrègent plus rapidement les douleurs !
« Aussi, écoute-moi, si tu peux entendre : si tu es le plus grand en ce monde, tu es le plus petit dans ton cœur, car seul l'humble est grand pour Dieu. »
Voici un autre extrait que je suis heureux de partager avec vous, issu d'un autre de mes livres : « Le Retour du Messie » :
Siloé demanda : « Maître, qu'en est-il du corps ? »
« Le corps n'est-il point matériel ? Vois ton enveloppe corporelle comme une coupe de cristal. Ce vase d'honneur doit accueillir en son sein le maître qui sommeille en toi. Aime-le et bénis-le, mais ne le mets pas au-dessus de sa propre réalité. Le corps est mortel, mais l'énergie qui anime ce corps est immuable. Son essence magique
prend sa source au-dessus de ton corps. Elle est ta Maître Présence, ton Moi supérieur.
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« Une fragmentation de Dieu s'est individualisée en un être à part entière. Le Père lui a insufflé ce merveilleux don d'amour qu'est le libre-arbitre. Et voici son commandement : Mon Fils aimé, répands la Paix, la Joie et l'Amour sur toute Vie.
« Si l'énergie provenant du Moi Supérieur est utilisée avec Amour et justesse, elle procure santé, joie et liberté éternelles.
« Si cependant, je consacre cette énergie sacrée à de mauvaises actions ou de viles pensées, le processus de vieillissement et de dégradation du corps a commencé. Il s'ensuit au bout de quelques décennies le passage appelé mort. L'énergie individualisée qui animait le vêtement de chair se retire. Elle reprendra naissance dans un autre corps. Notre
réalité vibratoire garde cependant les qualités précédemment acquises. Elles seront l'apanage d'une nouvelle Vie matérielle.
« Si l'être tourne son regard vers le Père, le reconnaît et le sert avec humble reconnaissance, la roue de la nécessité s'achèvera.
« L'homme de chair et le Moi Supérieur pourront alors fusionner dans une glorieuse Lumière : l'Ascension. L'individualité partagera alors les pouvoirs du Père, à un niveau qui pourra être surpassé en permanence dans une heureuse éternité. »
Des milliers de papillons virevoltaient gaiement près d'un arbre à fleurs, qui semblait leur donner toute satisfaction. Ils se repaissaient du délicieux nectar des centaines de fleurs qui habillaient le jeune arbre d'une robe gracieuse.
Le Maître dit :
« Je regarde ces papillons et je pense à la danse des étoiles au clair de lune. J'observe ces papillons et je vois le fil invisible qui anime la vie, tel des marionnettes de bal derrière le voile de la réalité. Cette farandole de grande beauté serait vaine sans la Vie qui leur insuffle le mouvement.
« Mon regard est pénétré de ces ailes de mille couleurs qui s'agitent à l'heure du festin. Que de couleurs est rempli l'Univers, que de matins renaissent ces fantômes virevoltants que la Lumière du Père a rendu joyeux et vivants. Je rends grâce à mon Dieu, et je le remercie des myriades de vie qui sillonnent nos pas hésitants. Mon Fils, regarde
la Vie palpiter et deviens la Vie elle-même ! »
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